Le terme vient du mot Batuque qui signifie battre en rythme.

Apparue au début du siècle, la batucada est née d’un processus d’acculturation résultant du clivage de trois cultures : africaine, portugaise et indienne (ou native), qui ont donné au Brésil une identité culturelle unique.

Elle est jouée, vécue et reconnue dans tout le pays, particulièrement par les classes populaires, mais touche néanmoins toutes les couches sociales de la société brésilienne.

Divers types de batucadas se sont développés, nous offrant plusieurs rythmes reflétant les différentes régions du Brésil, notamment au Nord à Bahia avec la Samba, l’Afoxé, et récemment le Samba-Reggae. Plus au Nord encore, le Maracatu, le Bumba-meu-boi et autres variations de caractère plus régional.

Cependant, c’est à Rio de Janeiro, l’ancienne capitale du Brésil, que la batucada est la plus présente, vu le nombre et la valeur des écoles de samba qui concourent pendant les défilés du carnaval.

Il est très commun de trouver des batucadas dans des bars, les plages, matchs de football, enfin dans les nombreuses fêtes populaires.

La batucada est inspirée essentiellement par les rythmes africains importés lors de l’esclavage.

Les instruments utilisés pour jouer cette musique sont principalement des percussions :

  la Caixa de guerra,
  le Tamborim,
  le Surdo,
  le Repinique,
  le Tarol,
  la Cuica,
  le Pandeiro,
  les Agogos,
  le Chocalho et
  le Reco-reco.

La batucada constitue une forme d’expression musicale incontournable lors d’un défilé de Carnaval et peut être utilisée pour une animation de rues.